DOULEUR ANALE ET RECTALE

TRAITER LA DOULEUR ANALE ET RECTALE CHRONIQUE AVEC LE PROTOCOLE WISE-ANDERSONdouleur-anale-rectale

Le protocole Wise-Anderson (ou Standford protocole) est un traitement qui prend en compte les dimensions physiques, comportementales et psychologiques de la douleur anorectale. Le protocole Wise-Anderson a été développé pendant 8 ans au département d’urologie de l’Université de Stanford et a démontré sa capacité à réduire de façon significative les symptômes de la douleur et du dysfonctionnement anaux et rectaux chroniques chez certains patients.

SYMPTÔMES ASSOCIÉS À LA DOULEUR ANALE ET RECTALE CHRONIQUE

(La plupart de nos patients présentent au moins deux symptômes ou plus)

  • La fréquence urinaire est d’intensité variable, de pénible à handicapante.
  • Elle se manifeste par un inconfort permanent au niveau de la vessie/urètre/parties génitales.
  • Elle se manifeste souvent par la sensation d’avoir toujours un certain besoin d’uriner. Parfois, les patients peuvent à peine se retenir lorsque le besoin se fait plus pressant. Généralement, ces patients se mettent à proximité d’une sortie s’ils se rendent au cinéma ou bien à un événement sportif pour pouvoir se rendre aux toilettes au plus vite si nécessaire.
  • L’urgence urinaire peut conduire à un manque de sommeil car les patients ne cessent de se réveiller la nuit ou alors on du mal à se rendormir après s’être réveillés.

  • Rester en position assise est l’une des plus grandes souffrances et des plus grandes peurs des personnes atteintes de douleur pelvienne et rend tous les éléments d’une vie normale douloureux:
  • Il leur faut souvent demander un coussin au restaurant car la position assise est trop inconfortable.
  • Cette douleur peut être si vive qu’elle peut rendre insupportable un moment de sociabilité avec la famille ou les amis
  • Il est pénible et douloureux de prendre l’avion ou de faire un voyage en voiture sur une longue distance
  • Certaines personnes sont même obligées de faire reconnaître leur handicap car elles sont incapables de travailler assises à un bureau
  • La position assise peut déclencher ou exacerber les symptômes/la douleur/l’inconfort et peut s’avérer douloureuse à l’avant du bassin ou à l’arrière ou les deux.
  • Cette douleur peut être modérée le matin mais augmenter au fil de la journée lorsque la position assise se prolonge, et durer jusqu’à la nuit.

  • Le soulagement post-défécation s’explique par le relâchement des muscles pelviens contractés.
  • L’inconfort post-défécation peut être particulièrement déconcertant si cela provoque des symptômes plus fort pendant la suite de la journée
  • Il y a peu de littérature scientifique consacrée à ce symptôme lorsqu’il n’est pas accompagné d’hémorroïdes ou de fissures anales, mais selon nous c’est assez courant.
  • Dans le mécanisme de la défécation, le rectum se remplit de selles, il envoie ensuite un signal au sphincter anal interne et au muscle puborectal de se détendre et déclenche la sensation d’urgence de la défécation. Une fois que les selles passent à travers le sphincter anal relâché et sont expulsées du corps, le sphincter anal se referme de façon reflexe.
  • Chez quelqu’un qui souffre de douleur pelvienne et dont les symptômes sont exacerbés après la défécation, nous pensons que le sphincter anal interne

  • Une baisse de libido est fréquente avec la douleur pelvienne.
  • Dans la douleur pelvienne musculaire, il n’y a généralement pas de pathologie des structures physiques impliquées dans l’acte sexuel. Nous pensons que cette baisse de libido est le résultat d’un mélange d’angoisse, d’estime de soi altérée et de douleur pelvienne qui se liguent contre l’excitation sexuelle et le désir. C’est pourquoi la résolution de la douleur pelvienne et du dysfonctionnement des muscles pelviens restaure généralement la libido.

  • La part la plus inquiétante de la douleur pelvienne est la tendance à envisager le pire en permanence.
  • C’est une obsession qui détourne les patients de leur vie et leur dépeint un futur insupportable.

  • La dépression implique souvent un sentiment de désespoir car on se sent incapable de faire quoi que ce soit pour rectifier ce qui semble aller de travers dans sa vie. Quand on se retrouve dans les griffes de la douleur pelvienne, la pensée qu’elle ne disparaitra jamais déclenche bien souvent la dépression chez les patients.
  • Quand les médecins sont impuissants et que l’on ne voit pas la lumière au bout du tunnel, la dépression s’installe chez la majorité des patients.

  • Pain in the anal sphincter, levator ani and other pelvic muscles above the anal sphincter
  • Constant or irregular pain that can feel like something is lodged in the rectum
  • Pressing inside the anal sphincter or above is painful
  • Pain is typically on one side or another but can be central
  • Sometimes temporarily relieved by hot baths and benzobiazetis

  •  Anal manometer test or electromyography sometimes reveals increased sphincter tone
  •  No conventional treatments resolve this syndrome

  • Relief after a bowel movement occurs when the tight pelvic muscles relax
  • Discomfort after a bowel movement can be particularly disconcerting if it triggers symptoms more strongly for the rest of the day
  • Little is written about this symptom when it occurs in the absence of hemorrhoids or anal fissures, but in our experience it is common
  • The mechanism of defecation typically involves the filling up of the rectum with stool, which then sends a signal for the internal anal sphincter and puborectalis muscle to relax and triggers the experience of urgency to have a bowel movement
  • Once the stool passes through the relaxed anal sphincter and out of the body, the internal anal sphincter reflexively closes
  • When someone has pelvic pain and exacerbation of symptoms after a bowel movement, we propose that the internal anal sphincter tends to ‘over close’
  • That is, it tightens up more than it was tight before the bowel movement and sometimes appears to go into a kind of painful spasm
  • Post bowel movement pain appears to occur less frequently when someone is relaxed and not hurried, and whatever contributes to a more relaxed state during a visit to the bathroom may reduce this symptom
  • Resolving post bowel movement pain in our patients tends to occur as their entire chronic pelvic muscle tension releases
  • Sometimes (not always) associated with constipation/IBS

CE QUI PEUT AIDER TEMPORAIREMENT::

  • L’eau chaude ou la chaleur peuvent soulager la douleur pendant un temps.
  • Chez certains patients, un temps froid peut agraver les symptômes.

  • Les médicaments de la famille des benzodiazépines peuvent souvent soulager les symptômes pendant quelques heures et sont utiles lorsqu’ils sont utilisés intelligemment.
  • Mais ils peuvent aussi déclencher une addiction et perdent de leur efficacité s’ils sont pris de façon trop régulière.
  • Ils provoquent aussi de la somnolence et ne doivent surtout pas être pris avant de conduire ou lorsque l’on a besoin de toute sa vigilance.

  • Naps, or vacations can sometimes help reduce pain


LES MÉDECINS DONNENT À LA DOULEUR RECTALE ET ANALE DIFFÉRENTS NOMS

Les médecins donnent des noms diffréents à la douleur rectale et anale, en fonction de leur spécialité, comme par exemple:

• syndrome ou spasme du releveur de l’anus
• dysfonctionnement du plancher pelvien
• coccygodynie
• névralgie pudendale
• proctalgie chronique
• syndrome du puborectalis
• syndrome du piriforme
• proctalgie chronique
• prostatite

L’article le plus utile portant sur ce sujet est l’œuvre de George Thiele, un chirurgien colorectal du Kansas dans les années 1930 intitulé: Coccygodynie et douleur dans la région du fessier supérieur.

UNE CRAMPE PELVIENNE

Le protocole Wise-Anderson est une méthode qui traite la douleur anale et pelvienne comme si c’était une crampe des muscles dans et autour du pelvis. Cette crampe entraine un cycle qui s’autoalimente de tension-douleur-anxiété-contraction de protection et lorsqu’il n’est pas traité, il devient en quelque sorte autonome (il se nourrit de lui-même) : c’est pourquoi la maladie devient chronique et ne guérit pas naturellement comme les autres.

Cette « crampe » pelvienne provient de l’instinct qu’ont les mammifères de « mettre la queue entre les jambes : lorsqu’un animal a peur, les muscles pelviens se contractent, pour baisser et rentrer la queue. Bien que les hommes n’aient plus de queue, les muscles pelviens se contractent pourtant selon ce même instinct chez certaines personnes quand elles font face au stress. Cette contraction chronique dans le plancher pelvien entraine une douleur chronique dans la zone qui va de l’os pubien, jusqu’au bas du dos, en passant par le pénis, les testicules, le périnée, l’anus et le coccyx. Et, elle peut aboutir à des troubles de la miction, de la défécation, de l’éjaculation, de la station assise et autres fonctions basiques au quotidien.

LA DOULEUR ANALE ET RECTALE EST UN PROBLEME A LA FOIS GLOBAL ET LOCAL

Lorsque les personnes atteintes des symptômes de la douleur anorectale se rendent chez le médecin c’est dans l’espoir de trouver un traitement qui leur apporte un soulagement. Toutefois, la médecine conventionnelle se trompe presque invariablement sur la douleur rectale et anale. Les solutions qu’elle propose sont au mieux incomplètes et à court terme, et au pire, amplifient le problème (interventions chirurgicales ou certaines injections).

L’erreur fondamentale d’analyse des traitements classiques est de ne pas saisir que la douleur anorectale  est un problème à la fois local et général : général car le c’est le système nerveux général des patients qui est fréquemment excité et qui par conséquent contracte les muscles pelviens de façon chronique. Et local, car cette anxiété chronique et cette excitation nerveuse entrainent une douleur pelvienne et un dysfonctionnement des muscles pelviens. Sans traiter ces deux aspects, la douleur rectale et anale persiste.

Notre stage de traitement de 6 jours, proposé tout au long de l’année, est consacré à la résolution des deux dimensions, locale et générale, de la douleur anorectale en apprenant de façon approfondie à nos patients à appliquer la kinésithérapie interne et externe sur eux-mêmes (traitement local) et en pratiquant notre protocole de relaxation, la relaxation paradoxale prolongée qui vise à réduire l’excitation du système nerveux au quotidien.

LE PROTOCOLE WISE-ANDERSON ET LA DOULEUR ANALE ET RECTALE

En relâchant régulièrement le spasme, les points de déclenchement et la restriction dans les muscles douloureux du plancher pelvien et en pratiquant une kinésithérapie fondée sur la méthode Travell et Simons, de nombreux patients ont réussi à se soulager et se soigner eux-mêmes sans avoir à recourir à une aide médicale supplémentaire.

 

Les traitements classiques prennent rarement en compte l’importance de réduire l’anxiété et l’excitation du système nerveux. En revanche, c’est une partie importante du protocole Wise-Anderson: nous apprenons à nos patients à relaxer régulièrement leurs muscles pelviens et à réduire leur excitation nerveuse. Le plus douloureux pour les patients souffrant de douleur rectale et anale est sans doute ce sentiment d’impuissance face à leur douleur chronique et leur dysfonctionnement. Le but ultime du protocole Wise-Anderson est de rendre le pouvoir aux patients pour les aider à résoudre leurs symptômes grâce à leurs propres efforts patients et avisés.

LE PROTOCOLE WISE-ANDERSON

Stage d’immersion de 6 jours

Nous avons commencé à traiter les dysfonctionnements du plancher pelvien à l’université de Stanford en 1995 par le biais de visites classiques en cabinet. En 2003 nous avons réorganisé les modalités du traitement sous forme de stage de formation et de traitement de 6 jours à Santa Rosa (Californie). Ce stage est limité à 14 participants et est proposé tout au long de l’année. Son but est d’enseigner aux patients le Protocole Wise-Anderson, un traitement qui permet de rééduquer les muscles pelviens contractés de façon chronique et de réduire l’anxiété au quotidien. Ce protocole est appliqué tous les jours, à la maison par les patients à qui nous avons enseigné comment se soigner eux-mêmes et il en a aidé beaucoup à retrouver une vie normale. Le but de cet auto-traitement est d’aider les patients à ne plus avoir besoin d’aide extérieure supplémentaire. Depuis 10 ans, nous avons publié des études qui démontrent les résultats de cet apprentissage de l’auto-traitement par les patients.

Pour plus d’informations, merci de vous rendre sur la page consacrée aux stages en cliquant ici.

 

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